Un long silence
un ras-le bol généralisé je pense mais là je vais mieux, moins mal au dos, moins de migraine et plus envie de croquer la vie à pleine dent. Beaucoup de lectures, d'envies de lire, de cinéma et de séries nouvelles dont under the dome (du livre Dome de Stephen king que j'ai envie de relire d'ailleurs).En photo, mon dernier petit plaisir.
De la lecture avec Mrs Parkington de Louis Bromfield (auteur américain découvert au hasard dont je suis devenue comment dire un peu accro).
Publié en 1943, Mrs Parkington inaugure avec éclat le cycle des derniers grands romans " américains " de Bromfield. Comme souvent chez lui. la mise en relief d'un personnage (ici Susie Parking, quatre-vingt-quatre ans au début du livre) est l'occasion de sonder toute une société : famille, caste, milieu social. Non pour le plaisir de décrire un monde, mais, plutôt pour partager avec son lecteur la jouissance amère de contempler ce qui est à ses veux la grande activité humaine : l'art de ruiner ce que l'on a bâti. Bromfield épingle plutôt méchamment ces Américains. Ils en viennent néanmoins. par-delà leur vanité. à être parfois étrangement émouvants. marionnettes d'un théâtre où les puissants croient tirer les ficelles alors qu'ils sont eux-mêmes les jouets d'un destin qui les dépasse et se moque d'eux. (source gibert joseph).